mardi 23 juin 2009
Le thé glacé
Quand on pense thé, l’image d’une tisanière remplie de thé bien chaud vient à l’esprit. Le thé glacé ou Ice Tea fait pourtant aujourd’hui partie de notre quotidien. Malheureusement, beaucoup d’entre nous se tournent encore vers des sodas trop sucrés vendus en grandes surfaces, qui ne contiennent souvent que de la poussière de thé. Pour ceux qui veulent renouer avec la nature et privilégier des produits nobles et de qualité, l’idéal est de se préparer un ice tea maison composé de thé vert ou de thé blanc et de fruits, plantes aromatiques et autres ingrédients naturels de notre choix.
Une boisson 100% régime
Boire 1,5L d’ice tea maison permet d’éliminer 100 calories, soit l’équivalent d’une heure de marche. Cela s’explique par la présence de catéchines dans le thé. Ces molécules très actives de la famille des flavanoïdes sont des polyphénols bien particuliers : elles prennent réellement soin de notre ligne autrement dit elles augmentent la thermogenèse (fabrication de chaleur par le corps) et modifient la répartition des graisses. Si nous préparons un ice tea avec du thé vert, sachez que ce dernier contient davantage de catéchines que les autres thés. Une tasse de 200 ml de thé contient minimum 90 mg de catéchines. Sa teneur dépend non seulement de la variété de thé mais aussi du moment de la cueillette, de la durée d’infusion,…
L’ice tea maison va donc non seulement vous rafraîchir, permettre à votre organisme de brûler des calories et possède les mêmes propriétés minceur qu’une tasse de thé fumante.
[caption id="" align="aligncenter" width="150" caption="Thé glacé"][/caption]
Une recette d’Ice Tea Maison (pour 500 ml)
4 c. à c. de thé vert
1 citron
4 c. à s. de sirop d’érable
¼ de c. à c. de poivre de cayenne.
Verser 50 cl d’eau à température ambiante sur le thé, couvrez et laissez infuser toute la nuit. Pressez le citron, verser le jus dans le thé infusé, le poivre et le sirop d’érable. Vous obtiendrez ainsi un ice tea maison mais aussi une boisson rafraîchissante que vous pouvez boire en cuire ½ litre par jour ou pour vous donner un coup de fouet.
Source: Le régime thé d’Anne Dufour (éditions Leduc.s).
Cécile
dimanche 14 juin 2009
Comment cuisiner avec le thé
[caption id="" align="aligncenter" width="319" caption="Salade de fruits au thé"][/caption]
Avez-vous déjà pensé cuisiner avec le thé?
A cette question, de nombreuses personnes me regardent étonnées. Et oui, on peut aussi cuisiner avec le thé. Essayez et vous ajouterez à vos plats une saveur nouvelle que vous jalouseront vos convives.
Voici 2 méthodes que j’utilise quotidiennement.
Soit je mets mon thé dans mon Moulin à poivre (j’en ai un vide que je consacre uniquement au thé). Et j’en mouds sur mes salades et mes viandes.
Soit je prépare une infusion concentrée (avec très peu d’eau) et je l’utilise, après avoir enlevé les feuilles de thé de base, pour faire mes sauces et mes marinades à la place de l’eau.
Peu importe le thé : blanc, noir, vert, aromatisé ou pas. Laissez votre imagination parler et partagez vos découvertes avec nous.
A bientôt
Fanou
Avez-vous déjà pensé cuisiner avec le thé?
A cette question, de nombreuses personnes me regardent étonnées. Et oui, on peut aussi cuisiner avec le thé. Essayez et vous ajouterez à vos plats une saveur nouvelle que vous jalouseront vos convives.
Voici 2 méthodes que j’utilise quotidiennement.
Soit je mets mon thé dans mon Moulin à poivre (j’en ai un vide que je consacre uniquement au thé). Et j’en mouds sur mes salades et mes viandes.
Soit je prépare une infusion concentrée (avec très peu d’eau) et je l’utilise, après avoir enlevé les feuilles de thé de base, pour faire mes sauces et mes marinades à la place de l’eau.
Peu importe le thé : blanc, noir, vert, aromatisé ou pas. Laissez votre imagination parler et partagez vos découvertes avec nous.
A bientôt
Fanou
samedi 6 juin 2009
Le thé au Vietnam
[caption id="" align="aligncenter" width="366" caption="plantation de thé au Vietnam"][/caption]
La culture du thé au Vietnam est une tradition vieille de plus de 3 000 ans. Elle bénéficie de conditions naturelles favorables (climat, nature des sols, etc.) et a connu au cours des dernières années un essor considérable.
En dix ans à peine, la production est passée de 42 000 tonnes (en 1994) à 97 000 tonnes (en 2004), soit une croissance de plus de 130% en volume. Dans le même temps, les exportations ont été quasiment multipliées par quatre. Le Vietnam fait partie des dix premiers producteurs et exportateurs mondiaux de thé. Selon les statistiques de la FAO, il était, en 2004 et en volume, septième producteur et septième exportateur mondial.
Les plantations
30% des superficies sont gérées par le secteur public, avec un rendement moyen plutôt élevé. Mais les 70% restants sont de petites plantations de paysans individuels. Dans les régions de moyennes et hautes altitudes du Nord Vietnam, comme la province de Phu Tho, les gens sont pauvres et la culture de thé contribue à leur offrir une vie plus aisée.
Sa consommation
La tradition veut que le thé soit la boisson ordinaire et incontournable des Vietnamiens. Ils en consomment n’importe quand et n’importe où et en toutes saisons. Les ustensiles requis comprennent un brasero, une boite à thé, une bouilloire, une jarre de terre remplie d’eau de pluie, la théière, un grand bol et des bols minuscules. L’hôte verse le thé de la théière dans le grand bol, puis dans les bols individuels, afin que chacun reçoive une infusion de la même couleur et de la même force. Il s’agit le plus souvent de thé vert ou de thé noir, dont la majeure partie est produite sur les hauteurs de l’Annam et du Tonkin. Pour plaire au gout local, il peut être parfumé de fleurs de jasmin, de pétales de rose, de lotus ou de chrysanthème.
Véritable richesse culturelle, le thé vietnamien est célébré chaque année à Hô Chi Minh-Ville, Da Lat et Hanoi, lors de la Fête de la culture du thé vietnamien.
Et pour terminer ce petit tour du Vietnam et de ses traditions autour du thé, dans la province de Thai Binh, quand les lotus fleurissent les étangs, quelques passionnés se retrouvent certaines nuits à la lumière de la lune pour un étrange cérémonial. Ils montent en barque et emprisonnent une pincée de thé au cœur de chaque fleur de Lotus. Ils referment les pétales à l’aide d’une cordelette. A l’aube, les feuilles de thé sont toutes imprégnées du parfum des lotus. La rosée nocturne, recueillie sur les larges feuilles rondes, emplira la théière des plus doux parfums de lotus. Voilà une magie très vietnamienne!
Cécile Detrazegnies
La culture du thé au Vietnam est une tradition vieille de plus de 3 000 ans. Elle bénéficie de conditions naturelles favorables (climat, nature des sols, etc.) et a connu au cours des dernières années un essor considérable.
En dix ans à peine, la production est passée de 42 000 tonnes (en 1994) à 97 000 tonnes (en 2004), soit une croissance de plus de 130% en volume. Dans le même temps, les exportations ont été quasiment multipliées par quatre. Le Vietnam fait partie des dix premiers producteurs et exportateurs mondiaux de thé. Selon les statistiques de la FAO, il était, en 2004 et en volume, septième producteur et septième exportateur mondial.
Les plantations
30% des superficies sont gérées par le secteur public, avec un rendement moyen plutôt élevé. Mais les 70% restants sont de petites plantations de paysans individuels. Dans les régions de moyennes et hautes altitudes du Nord Vietnam, comme la province de Phu Tho, les gens sont pauvres et la culture de thé contribue à leur offrir une vie plus aisée.
Sa consommation
La tradition veut que le thé soit la boisson ordinaire et incontournable des Vietnamiens. Ils en consomment n’importe quand et n’importe où et en toutes saisons. Les ustensiles requis comprennent un brasero, une boite à thé, une bouilloire, une jarre de terre remplie d’eau de pluie, la théière, un grand bol et des bols minuscules. L’hôte verse le thé de la théière dans le grand bol, puis dans les bols individuels, afin que chacun reçoive une infusion de la même couleur et de la même force. Il s’agit le plus souvent de thé vert ou de thé noir, dont la majeure partie est produite sur les hauteurs de l’Annam et du Tonkin. Pour plaire au gout local, il peut être parfumé de fleurs de jasmin, de pétales de rose, de lotus ou de chrysanthème.
Véritable richesse culturelle, le thé vietnamien est célébré chaque année à Hô Chi Minh-Ville, Da Lat et Hanoi, lors de la Fête de la culture du thé vietnamien.
Et pour terminer ce petit tour du Vietnam et de ses traditions autour du thé, dans la province de Thai Binh, quand les lotus fleurissent les étangs, quelques passionnés se retrouvent certaines nuits à la lumière de la lune pour un étrange cérémonial. Ils montent en barque et emprisonnent une pincée de thé au cœur de chaque fleur de Lotus. Ils referment les pétales à l’aide d’une cordelette. A l’aube, les feuilles de thé sont toutes imprégnées du parfum des lotus. La rosée nocturne, recueillie sur les larges feuilles rondes, emplira la théière des plus doux parfums de lotus. Voilà une magie très vietnamienne!
Cécile Detrazegnies
vendredi 5 juin 2009
Eux aussi apprécient le thé
Et oui, eux aussi apprécient le thé.
Ce dimanche, pendant notre petit déjeuner, ne voilà t'il pas que ma petite Emma, du haut de ses 2 ans, tend ses petites menottes vers ma tasse en balbutiant "boire".
Sans hésitation (comme c'était du Rooibos, donc sans théine), je lui tends ma tasse. Et voici le résultat:
[caption id="" align="aligncenter" width="313" caption="Emma et le thé"][/caption]
Ce dimanche, pendant notre petit déjeuner, ne voilà t'il pas que ma petite Emma, du haut de ses 2 ans, tend ses petites menottes vers ma tasse en balbutiant "boire".
Sans hésitation (comme c'était du Rooibos, donc sans théine), je lui tends ma tasse. Et voici le résultat:
[caption id="" align="aligncenter" width="313" caption="Emma et le thé"][/caption]
Digne fille de sa mère!
Fanou
mercredi 3 juin 2009
Thés aromatisés en vrac ou thés en sachet? A vous de choisisr.
[caption id="" align="aligncenter" width="300" caption="Thé en vrac"][/caption]
[caption id="" align="aligncenter" width="300" caption="Infusettes"][/caption]
Lydia Gauthier, qui distingue les thés en vrac et les thés en sachets, de fabrication industrielle, nous explique leur sa fabrication dans Le thé, paru chez Aubanel en 2006 :
« L’un des plus célèbres et des plus anciens est le Earl Grey. On raconte que le comte Grey, ministre des Affaires étrangères pour la couronne britannique au début du 20e siècle, découvrit dans une maison de thé lors d’un voyage à Canton, un mélange de thé chinois et d’écorce d’orange amère. Trouvant cette association délicieuse, il rapporta la recette en Angleterre et remplaça l’orange amère par de l’huile essentielle de bergamote. (…) Comme pour un bon Kir, les ingrédients de départ, thé et arômes, doivent être de bonne qualité et bien dosés. Les arômes utilisés peuvent être naturels, « nature à l’identique » (fabriqués par l’industrie chimique mais issus de molécules existant dans la nature), ou bien artificiels. (…) Des huiles essentielles sont pulvérisées sur les feuilles de thé, puis le thé est brassé pendant 24 heures dans une cuve afin que les arômes se répartissent de manière homogène. (…) On obtient ainsi des thés de qualité mais il faut les consommer rapidement car les arômes sont volatils. Nombreux sont les consommateurs qui commencent par les thés aromatisés avant de glisser progressivement vers les thés d’origine.
Les thés en sachet de la grande distribution contenant de la poudre de thé sont aromatisés avec un procédé industriel plus complexe. Les arômes sont enfermés dans des microcapsules qui sont pulvérisées à chaud sur le thé. Ces capsules ont la particularité de s’ouvrir au contact de l’eau et de libérer ainsi une bonne quantité d’arômes. L’arôme dure donc plus longtemps mais généralement le goût du thé est anéanti. »
Cet article est un extrait de l'article écrit par mon amie Francine pour notre magazine.
Si vous désirez lire ce magazine dans son entièrete: vous pouvez cliquer ici (c'est un documents assez important, donc le chargement risque de prendre 1 à 2 minutes)
[caption id="" align="aligncenter" width="300" caption="Infusettes"][/caption]
Lydia Gauthier, qui distingue les thés en vrac et les thés en sachets, de fabrication industrielle, nous explique leur sa fabrication dans Le thé, paru chez Aubanel en 2006 :
« L’un des plus célèbres et des plus anciens est le Earl Grey. On raconte que le comte Grey, ministre des Affaires étrangères pour la couronne britannique au début du 20e siècle, découvrit dans une maison de thé lors d’un voyage à Canton, un mélange de thé chinois et d’écorce d’orange amère. Trouvant cette association délicieuse, il rapporta la recette en Angleterre et remplaça l’orange amère par de l’huile essentielle de bergamote. (…) Comme pour un bon Kir, les ingrédients de départ, thé et arômes, doivent être de bonne qualité et bien dosés. Les arômes utilisés peuvent être naturels, « nature à l’identique » (fabriqués par l’industrie chimique mais issus de molécules existant dans la nature), ou bien artificiels. (…) Des huiles essentielles sont pulvérisées sur les feuilles de thé, puis le thé est brassé pendant 24 heures dans une cuve afin que les arômes se répartissent de manière homogène. (…) On obtient ainsi des thés de qualité mais il faut les consommer rapidement car les arômes sont volatils. Nombreux sont les consommateurs qui commencent par les thés aromatisés avant de glisser progressivement vers les thés d’origine.
Les thés en sachet de la grande distribution contenant de la poudre de thé sont aromatisés avec un procédé industriel plus complexe. Les arômes sont enfermés dans des microcapsules qui sont pulvérisées à chaud sur le thé. Ces capsules ont la particularité de s’ouvrir au contact de l’eau et de libérer ainsi une bonne quantité d’arômes. L’arôme dure donc plus longtemps mais généralement le goût du thé est anéanti. »
Cet article est un extrait de l'article écrit par mon amie Francine pour notre magazine.
Si vous désirez lire ce magazine dans son entièrete: vous pouvez cliquer ici (c'est un documents assez important, donc le chargement risque de prendre 1 à 2 minutes)
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