lundi 9 novembre 2009

Le haiku

Le haïku, terme créé par Shiki Masaoka (1867-1902), est une forme poétique très codifiée d'origine japonaise, à forte composante symbolique, et dont la paternité est attribuée au poète Bash? Matsuo (1644-1694).

Le haïku tire son origine du tanka (ou waka, voir précisions sur l'article), terme de poésie traditionnelle japonaise. Il s'agit d'un petit poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses. Encore appelé haïkaï (ou hokku, son nom d'origine), ce poème comporte traditionnellement 17 mores écrits verticalement.

Les haïkus ne sont connus en Occident que depuis à peine plus d'un siècle[réf. souhaitée]. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s'inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s'écrivait sur une seule colonne sous la forme d'un tercet de 5, 7 et 5 syllabes pour les haïkus occidentaux. Quand on compose un haïku en français, on remplace en général les mores par des syllabes ; cependant, une syllabe française peut contenir jusqu'à trois mores, ce qui engendre des poèmes irréguliers.


Si l'on souhaite respecter "à la lettre" les règles du haïku, en voici les trois contraintes d'écriture :


1. Un haïku est très bref : 17 syllabes réparties en 5 pour le premier vers, 7 pour le second et 5 pour le troisième.
2. Les métaphores sont interdites, la description d'un instant de la réalité doit à elle seule provoquer l'émotion à l'aide de mots simples

3. Le haïku comporte un kigo, qui est l'évocation d'une saison

2 Exemples:

Mes nuits sont cousues
De tissus décolorés
Douces insomnies.

Un grillon qui dort
Entre les lattes du volet
Décembre passe
.

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